Agences de voyages : comment faire du tourisme durable ?

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Entre la Conférence Mondiale sur le Tourisme Durable qui se déroulera à Stockholm du 23 au 26 avril 2024, en passant par certaines conférences organisées au salon IFTM Top Résa à Paris, le tourisme tel qu’il se pratique majoritairement interroge, suscite des critiques, des réflexions sur ses conséquences environnementales et sociales. Et si le tourisme durable, ou sustainable travel, était l’une des solutions contre le réchauffement climatique ? Pour respecter la planète et les populations locales visitées, quelles bonnes pratiques conseiller à vos clients lors de leurs voyages en France comme à l’étranger ?

1/ Pourquoi le tourisme durable est-il essentiel ? 🤔

Parce que le tourisme est un pilier de l’économie mondiale

En 2023, selon l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), environ 1,5 milliard de touristes internationaux ont voyagé dans le monde, reprenant un bonne fois pour toutes sa croissance. Le secteur du tourisme fait alors vivre près de 10% de la population active mondiale et équivaut à 3% du PIB mondial.

La France est la 1ère destination touristique mondiale, avec 100 millions de personnes (2023), en accueillant plus de 270 000 personnes par jour ! Ce secteur correspond à près de 8% du PIB national et génère 1.3 million d’emplois.

La crise de la Covid-19 a révélé combien est encore plus important ce secteur dans certains pays comme en Europe du Sud. C’est ainsi qu’en Croatie, les recettes du tourisme international représentent plus de 20% de la richesse créée en un an.

Dans certains pays dans les îles des Caraïbes, ce pourcentage passe à 60% comme à Sainte-Lucie… En Inde, pour 100 touristes ce sont 172 personnes qui ont un emploi.

Parce que le tourisme a sa part de responsabilité dans le réchauffement climatique

À l’échelle mondiale, une étude publiée en 2021 a montré que le tourisme représente 8% des émissions de gaz à effet de serre. Pour la France, le tourisme est responsable de 11% de ses émissions de CO2.

L’empreinte carbone du tourisme est générée par tout ce qui est acheté par les touristes sur leur lieu de vacances (nourriture, hébergement, shopping), et surtout par les transports.

Or, selon le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), il faudrait d’ici 2030 réduire de moitié les émissions de CO2 pour rester sous le seuil critique de réchauffement climatique (+1,5 °C) avant d’atteindre la neutralité carbone en 2050.

Le tourisme a d’autres impacts négatifs sur la protection de l'environnement et la gestion des ressources naturelles. Selon un rapport de l’association WWF, plus de la moitié des détritus recensés en Méditerranée sont liés au tourisme balnéaire.

Le rejet des eaux usées contribue à la pollution de l’eau et des sols. On peut citer l’exemple de l’île philippine de Boracay fermée en 2018 aux touristes car des hôtels déversaient leurs eaux usées directement dans la mer, allant à l'encontre de la préservation des sites naturels.

En Thaïlande, la plage de Maya Bay, réputée pour avoir servi de lieu de tournage au film « La plage » avec Leonardo DiCaprio, accueillait jusqu’à 5 000 personnes par jour. Elle a été fermée récemment par les autorités locales pour permettre une campagne de réintroduction des coraux, et de protection de l'environnement.

L'Islande a également interdit l'accès pendant plusieurs mois en 2019 au canyon Fjadrárgljúfur. Rendu célèbre par un clip de Justin Bieber tourné quelques années plus tôt, le site était profondément dégradé à la suite d’une trop grande fréquentation de visiteurs.  

Vous avez dit « surtourisme » ?

Néfaste à la biodiversité, l’activité touristique peut provoquer un phénomène de rejet de certaines populations comme à Barcelone, Venise, Marseille ou Amsterdam. L'activité touristique, bien qu'elle soit une source importante de revenus pour de nombreuses villes, peut également avoir des effets négatifs sur la qualité de vie des résidents locaux.

Par exemple, dans ces villes, l'augmentation du tourisme a entraîné une hausse du coût de la vie. Cela comprend non seulement les prix de l'immobilier, qui ont augmenté en raison de la demande accrue de logements de vacances, mais aussi le coût des biens de consommation courante, qui a augmenté en raison de l'augmentation de la demande touristique.

De plus, l'augmentation du tourisme peut également entraîner des nuisances sonores, en particulier dans les zones résidentielles proches des attractions touristiques populaires. Cela peut perturber la vie quotidienne des résidents locaux et diminuer leur qualité de vie. En outre, les plages et autres espaces publics peuvent devenir bondés, ce qui rend difficile pour les résidents locaux de profiter de ces espaces.

Parce que le tourisme durable est de plus en plus demandé

Différentes études réalisées, notamment cette année en France ou aux Etats-Unis, montrent qu’une majorité de personnes souhaitent partir en vacances tout en ayant à cœur de limiter leur empreinte carbone et de participer à l'économie circulaire, à savoir la production de biens et service de manière durable en optimisant la consommation et la gestion des ressources naturelles, ainsi que la production des déchets.

Des différences peuvent être notées selon les tranches d’âges sur les actions à mener en priorité, mais l’envie est là : participer à son niveau à une autre forme de tourisme plus respectueux de la nature, de l’environnement et du développement durable. Un tourisme qui permette une vraie découverte des autres cultures et des populations locales : on l'appellera écotourisme.

Quelques chiffres :

  • 61% des Français se disent prêts à payer plus cher des produits locaux ;
  • 44% sont prêts à payer leur séjour plus cher dans sa globalité pour voyager de manière respectueuse de l'environnement ;
  • Concernant l'hébergement et le moyen de transport, 40% sont disposés à débourser une somme plus importante pour une alternative durable ;
  • 70% des touristes aimeraient impacter davantage de façon positive les endroits qu’ils visitent… et les gens qu’ils rencontrent ;
  • 85% des personnes interrogées regrettent que les plateformes de voyages en ligne ne donnent guère accès à des sélections spécifiques de séjours respectueux de l'environnement et responsables.

Agences de voyages, vous qui créez des voyages sur mesure, de par la connaissance fine que vous avez des destinations, profitez des liens tissés avec vos partenaires locaux pour participer à l'économie circulaire et au développement durable, et proposer des offres en adéquation avec cette tendance.

2/ Quels sont les objectifs du tourisme durable ? 🎯

Inspiré du développement durable, l’OMT définit le tourisme durable, ou l'écotourisme comme “un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil”.

Protéger la nature

Celui-ci contribue à la valorisation des patrimoines culturels et naturels des territoires, en valorisant leur diversité et leur singularité. Grâce à l'écotourisme, des zones rurales, montagneuses ou côtières, souvent délaissées par les activités économiques traditionnelles, peuvent bénéficier d’une nouvelle dynamique économique.

Cependant, il est crucial de mettre en place des mesures pour minimiser les impacts négatifs de cette activité sur l'environnement. Par exemple, la mise en place de programmes d'éducation au sujet de la protection de l'environnement pour les voyageurs, le développement de pratiques de voyage responsable durables, comme l'utilisation de moyens de transport écologiques, le recyclage et la réduction des déchets, ou encore la promotion de l'économie circulaire par l'achat de produits et services locaux.

Il est également important de travailler en étroite collaboration avec les communautés locales, qui sont souvent les premières touchées par les impacts négatifs du tourisme. Cela peut se faire par le biais de consultations communautaires, de partenariats avec des organisations locales, ou encore par la mise en place de programmes de formation et d'emploi pour les habitants locaux dans le secteur du tourisme.

Il est donc essentiel de mettre en place des systèmes de suivi et d'évaluation pour mesurer l'efficacité des mesures mises en place et pour adapter les stratégies en fonction des résultats obtenus. Ce genre de système pourrait inclure la collecte de données sur l'utilisation des ressources naturelles, l'impact sur la gestion des ressources naturelles, ou encore l'impact économique et social sur les communautés locales.

Favoriser le développement économique et social sur le long terme

Cela veut dire que tout le monde doit profiter des effets positifs des activités touristiques. Par exemple, à destination, les conditions de travail doivent être décentes, les salaires justes, les emplois stables, tout en permettant la pérennité des entreprises. Au-delà de la simple rémunération, les activités touristiques doivent également contribuer au développement personnel et professionnel des employés. Cela peut se traduire par des opportunités de formation continue, des programmes de mentorat et des possibilités d'avancement de carrière. De cette manière, le tourisme peut aider à combler le fossé entre les compétences existantes et celles requises par l'économie moderne, mais c'est plus globalement une responsabilité sociétale.

Les entreprises touristiques ont également un rôle à jouer dans le soutien des communautés locales. Elles peuvent le faire en achetant des produits locaux, en soutenant des projets communautaires et en respectant les coutumes et traditions locales : plus globalement, en participant à l'économie locale. De plus, elles peuvent contribuer à la protection de l'environnement en adoptant des pratiques durables et en sensibilisant les touristes à l'importance de la préservation des sites naturels.

Il est également essentiel que les bénéfices du tourisme soient partagés de manière équitable. Cela signifie que les revenus générés par le tourisme doivent être réinvestis dans la communauté locale, en soutenant par exemple l'éducation, la santé et les infrastructures. De cette manière, le tourisme peut contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable des Nations Unies et à la création d'un avenir meilleur pour tous.

Faire que les voyageurs rencontrent les populations locales et découvrent leurs cultures

Qu’on parle de voyage responsable, que celui-ci soit en immersion, de slow tourisme, d’agrotourisme ou de tourisme solidaire, il s’agit de favoriser l’authenticité, d’éviter que les touristes restent à l’écart des populations locales. Découverte, étonnement, rencontre, dépaysement, itinérance sont à mettre en avant. Le tourisme d'immersion invite les voyageurs à s'immerger dans la culture locale. Il ne s'agit pas simplement de visiter des lieux pittoresques, mais de comprendre vraiment la vie quotidienne des habitants. Cela peut inclure la participation à des activités traditionnelles, la dégustation de plats locaux et l'apprentissage de la langue locale.

Le slow tourisme, quant à lui, encourage les touristes à prendre leur temps. À la place de se précipiter d'un site touristique à un autre, le slow tourisme propose de s'attarder dans un lieu, de l'apprécier pleinement. Cela peut signifier passer une semaine dans une petite ville de campagne, faire une longue randonnée à travers la nature, ou simplement s'asseoir dans un café local et regarder le monde passer. Pour en savoir plus sur cette tendance de voyage responsable, consultez cet article.

L'agrotourisme est une autre forme de voyage responsable qui favorise l'authenticité. Les touristes peuvent visiter des fermes, participer à des activités agricoles et même séjourner dans des logements ruraux. C'est une excellente occasion d'apprendre d'où vient notre nourriture et comment celle-ci est produite.

Enfin, le tourisme solidaire vise à soutenir les communautés locales. Les touristes peuvent contribuer à des projets communautaires, faire du bénévolat ou simplement dépenser leur argent dans des entreprises locales. C'est une façon de voyager qui bénéficie à la fois aux touristes et aux populations locales.

3/ Comment voyager responsable ? 🏞️

Pour réaliser l'objectif principal du sustainable travel, voyez avec vos clients quelles bonnes pratiques mettre en place lors de leurs voyages. Peut-être que sans s’en rendre compte, certains de vos clients font déjà au quotidien des gestes favorables à la protection de l’environnement (compost, réduction de la consommation de viande, tri des déchets, usage des transports en commun et du vélo, etc).

Avant le départ, préparer une valise « zéro déchet »

Vos clients souhaitent profiter de leur voyage pour se baigner dans la mer et se détendre sur une plage ? Conseillez leur des maillots de bain en matériaux recyclés, l’achat d’une crème solaire qui ne contient pas de composés chimiques comme l'oxybenzone, nocif pour les océans.

Dites-leur de préférer une gourde aux bouteilles d’eau en plastique, des assiettes et couverts réutilisables si des pique-niques sont prévus. Des sacs en tissu sont préférables à des sacs en plastique pour faire ses courses.

Avant de quitter le domicile, pensez à débrancher les appareils électriques. C’est bon pour la planète et pour la facture électrique de vos clients.

Faut-il utiliser encore l’avion ?

Si, par exemple, on compare les bilans carbone des modes de transports établis il y a quelques années par le Réseau Action Climat, le transport aérien est le mauvais élève. Par passager et par kilomètre, les chiffres sont les suivants :

  • TGV : 3.5 g de CO2
  • Train grandes lignes : 10 g de CO2
  • Bus : 20 g de CO2
  • Voiture : 85 g de CO2
  • Avion : 145 g de CO2.‍

A l’échelle mondiale, le transport aérien représente environ 2% des émissions mondiales de carbone.

Mais plutôt que d’interdire l’usage de l’avion, il convient de l’utiliser le moins souvent possible, mais pour un voyage responsable et plus long. De prendre plutôt des vols directs que des vols par correspondance. Conseillez des compagnies aériennes comme Air France qui permettent aux passagers de compenser leur empreinte carbone par des campagnes de plantation d’arbres ou de participer à des projets de développement local.

Mettez en avant les bienfaits du train. Si vos clients tiennent absolument à prendre la voiture ou parce qu’il n’y a pas d’autres possibilités, limiter l’usage de la climatisation, réduire la vitesse sont deux bonnes pratiques. Une solution intermédiaire, plus facilement réalisable quand vos clients projettent de voyager seul ou à deux, est de proposer des sites de covoiturage (Blablacar par exemple). Sur place, les transports en commun, les vélos, ou la marche sont à privilégier.

Astuce : pour évaluer les émissions de gaz à effet de serre de vos clients, rendez-vous sur le site internet de Good Planet, Greentripper ou celui de Carbon Foot Print.

Trouver un hébergement durable

Proposer des itinéraires à vos clients en sélectionnant des hébergements qui sont certifiés par des labels d'écotourisme comme Gîte Panda, Travel Life, Ecolabel, Clef Verte ou Green Globe.

Un voyage responsable, favorisant la gestion des ressources naturelles et le développement durable, tout en gardant un certain confort est possible. De plus en plus d’hôtels de luxe ont mis en place des politiques de développement durable.

Quel que soit l’hébergement réservé, vous pouvez conseiller à vos clients de garder leurs habitudes de la vie quotidienne (en limitant par exemple la consommation d’eau et d’énergie, l’usage des serviettes de bain, en utilisant les savons sans emballage).

Manger local et bio

Si prendre moins souvent l’avion et utiliser le train au lieu de la voiture peuvent provoquer des réticences chez certains voyageurs, acheter et manger des produits locaux et bio font partie des mesures plébiscitées pour mettre en place l'écotourisme.

Avec l’aide de vos partenaires locaux, suggérez par conséquent à vos clients des restaurants, des commerces, des fermes qui proposent des produits de saison, issus de l’agriculture biologique. Ces produits doivent provenir des environs, et non pas d’une autre région, voire d’un autre pays pour limiter l’impact carbone lié au transport. Les clients apprécient ces découvertes gustatives, ces moments de rencontre avec les commerçants et autres restaurateurs.

Les retombées économiques sont également souvent au rendez-vous. En Corse, plusieurs hôtels ont ainsi changé dans le cadre du programme « Rispettu » la composition de leur petit déjeuner en mettant des produits locaux conçus écologiquement. Résultat : +30% de taux de captage, et l'implémentation avancée du développement durable sur l'île de beauté.

Mettez en avant des activités et des visites qui respectent la nature et les populations locales

Évitez les attractions qui mettent en scène des spectacles de dauphins, des balades à dos d’éléphants ou des activités comme le jet ski. Faites par exemple attention aux croisières d’observation des baleines. Certains excursionnistes s’approchent trop près des cétacés, ce qui peut parfois éloigner le bébé de sa mère.

Pour vos clients qui veulent donner du sens à leur voyage, proposez leur de découvrir la permaculture en Bretagne, de traire les vaches et de fabriquer du fromage frais en Isère en s’occupant de réserver pour eux sur des sites en ligne comme wecandoo,  voyageons-autrement ou la grange au savoir faire.

Proposez en totalité ou en partie des itinéraires hors sentiers battus, des activités extérieures insolites comme les randonnées afin de disperser les flux de voyageurs dans l’espace et/ou dans le temps comme l’envisagent de nombreuses régions. Par exemple, le Pays Basque souhaite attirer les touristes vers les campagnes et non plus uniquement le littoral. Ce genre de voyage, inclus dans la pratique de l'écotourisme, est inclus dans le Slow Travel : cliquez ici pour en savoir plus sur cette tendance permettant de limiter l'empreinte carbone des voyageurs.

Astuce : Flockéo est un site très utile pour découvrir, choisir et contacter les acteurs du tourisme durable. Autre possibilité, Digital Green Tourisme pour accompagner les acteurs touristiques vers une offre plus responsable.

Permettre l’accès aux vacances pour tous, encourager le tourisme de proximité, réduire la pollution numérique sont d’autres exemples de pistes à suivre pour proposer un voyage responsable et durable. Parce qu’il n’y a pas de planète B, il importe donc aux voyageurs comme aux professionnels du tourisme d’être acteurs de ce combat.

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FAQ : le Tourisme Durable

Comment puis-je pratiquer un voyage responsable ?

Vous pouvez pratiquer un voyage responsable en choisissant des prestataires qui adoptent des pratiques durables, en respectant la culture et les traditions locales, en minimisant votre empreinte carbone (par exemple, en privilégiant les transports en commun), et en participant à des activités qui soutiennent l'économie circulaire, locale et la conservation de l'environnement.

Pourquoi la gestion des ressources naturelles est-elle importante dans le contexte du tourisme ?

La gestion des ressources naturelles est cruciale, car elle permet d'assurer la durabilité des destinations touristiques. Une bonne gestion garantit que les générations futures pourront également profiter de ces ressources, et elle aide à prévenir leur épuisement ou leur dégradation.

Quelles actions sont mises en œuvre pour la protection de l'environnement dans le secteur du tourisme ?

Les actions pour la protection de l'environnement incluent la mise en place de normes environnementales strictes pour les hôtels et autres établissements touristiques, le soutien aux parcs naturels et réserves, l'encouragement à la réduction des déchets et à la consommation d'eau et d'énergie, et l'éducation des touristes sur les pratiques durables.

Comment l'économie circulaire peut-elle être intégrée dans le tourisme durable ?

L'économie circulaire peut être intégrée dans le tourisme durable à travers la réutilisation, le recyclage et la valorisation des déchets. Les établissements peuvent adopter des pratiques qui réduisent la consommation de ressources et créent des boucles de recyclage, comme la compostage des déchets organiques ou l'utilisation de produits recyclés.

En quoi consiste le développement durable dans le secteur du tourisme ?

Le développement durable dans le secteur du tourisme vise à créer un équilibre entre les besoins économiques, sociaux et environnementaux. Cela signifie promouvoir une croissance économique respectueuse de l'environnement et socialement équitable, tout en préservant les ressources naturelles et culturelles.

Qu'est-ce que la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) dans le contexte du tourisme ?

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) dans le tourisme réfère aux pratiques adoptées par les entreprises pour gérer leurs impacts sur la société et l'environnement. Cela peut inclure des initiatives telles que le soutien aux communautés locales, l'adoption de politiques respectueuses de l'environnement et la garantie de conditions de travail équitables.

La responsabilité sociale des entreprises (RSE) dans le secteur du tourisme comprend aussi des efforts pour réduire l'empreinte carbone des activités liées au tourisme. Il est possible d'y parvenir en adoptant des sources d'énergie renouvelables, en diminuant la consommation d'eau et en mettant en place des programmes de recyclage. Les sociétés peuvent aussi investir dans des technologies propres et pérennes afin d'accroître l'efficacité énergétique de leurs opérations.

Promouvoir le tourisme durable représente un autre pan essentiel de la RSE. Il s'agit de concevoir des expériences touristiques respectueuses de la culture et de l'environnement des lieux visités, tout en apportant un soutien à l'économie locale. Cela peut inclure la collaboration avec des guides locaux, l'appui aux entreprises de la région et le respect des us et coutumes locaux.

L'instruction et la sensibilisation des salariés aux fondements de la RSE sont tout aussi cruciales. Les entreprises sont en mesure de proposer des formations soulignant l'importance de la durabilité, des méthodes écoresponsables et des droits des travailleurs. Cela est susceptible de contribuer à l'établissement d'une culture d'entreprise qui privilégie la responsabilité sociale et écologique.

Pour finir, la transparence et la communication jouent un rôle clé dans la mise en application de la RSE. Il est impératif pour les entreprises de partager de manière transparente leurs politiques et leurs initiatives liées à la RSE avec leur clientèle, leur personnel et le grand public. Ceci est de nature à consolider la confiance et à inciter d'autres sociétés à adopter des démarches semblables.

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